Fruits et légumes qui dépendent de la pollinisation

Le tiers de ce que nous mangeons est pollinisé par les abeilles. En plus de jouer un rôle essentiel à la préservation des écosystèmes de la planète, les abeilles et autres pollinisateurs permettent non seulement d’obtenir plus de fruits, de baies ou de graines, mais également d’améliorer la qualité des produits.

Découvrez 7 fruits et légumes qui dépendent de la pollinisation.

LES FRAISES

L’intensité et la complexité de leur saveur sucrée résultent principalement de la pollinisation.

Pour arriver à maturation une fraise a besoin d’être butinée environ 21 fois. Une seule fraise, peut contenir de 400 à 500 graines (ou petits pépins) sur sa surface. Plus le nombre de graines complètement développées est important, plus la fraise sera grosse, savoureuse et bien formée.

LES BLEUETS

Les insectes pollinisateurs seraient responsables à 91 % de la pollinisation du bleuetier, le reste se faisant principalement par gravité et par le vent. Lorsque l’insecte visite les fleurs, il transporte le pollen qui est produit par les anthères (partie mâle) d’une fleur vers le stigmate (partie femelle) d’une autre fleur. Les grains de pollen germeront et formeront un tube pollinique qui descendra jusqu’à un ovule qui sera alors fertilisée et qui donnera une graine.

Puisqu’il faut plusieurs graines bien fécondées pour donner un fruit de qualité, ce processus devra se répéter plusieurs fois. Chaque graine additionnelle serait responsable d’une augmentation de 5 % du poids du bleuet.

LES CONCOMBRES 

Sans abeilles, il n’y aurait quasiment pas de récolte de concombres. L’introduction de cinq ruches contenant environ 12 500 abeilles tous les 1/15 ha, permet d’augmenter jusqu’à 40 pour cent les rendements de concombres cultivés en serre. 

LES COURGES 

En général, les courges sont pollinisées par des abeilles qui nichent au sol. L’abeille femelle recueille le pollen et le nectar des fleurs de cucurbitacées (comme les potirons et les citrouilles). Elles sont actives très tôt le matin et leur activité ralentit en milieu de matinée.

LES POMMES 

Crues ou dans une tarte aux pommes, elles sont un vrai délice, mais sans abeilles, la pollinisation croisée, indispensable pour produire les pommes, ne peut pas avoir lieu sur une échelle suffisamment grande pour répondre à la demande mondiale actuelle.

En règle générale, les ruches doivent être introduites au tout début de la floraison. Une fleur de pomme peut avoir besoin d’être butinée quatre ou cinq fois afin de recevoir suffisamment de grains de pollen pour que la fécondation soit complète.

LES OIGNONS 

Les abeilles butinent les fleurs d’oignons en vue de recueillir le nectar et le pollen, mais seules les butineuses de nectar visiteront aussi bien les lignes de mâles stériles que celles de mâles fertiles dans les systèmes hybrides de production d’oignon. 

LES AMANDES 

Même si le Québec ne produit pas d’amandes, il y a fort à parier que cet aliment riche en protéines se retrouve dans votre garde-manger. La culture des amandes dépend fortement de la pollinisation par les abeilles mellifères.

Les recherches ont démontré que l’absence d’abeilles et autres insectes sauvages pour polliniser les amandes était plus néfaste pour le rendement des cultures qu’un manque d’engrais ou d’eau. Lorsque les amandes sont suffisamment pollinisées, les arbres produisent plus de fruits et leur contenu nutritionnel évolue, notamment une hausse de la teneur en vitamine E.

Fût un temps où la nature s’occupait toute seule de la pollinisation de ces fruits. Aujourd’hui, avec l’augmentation des superficies des champs en culture, l’apparition de monocultures et le manque de biodiversité, il faut maintenant déplacer des ruches pour assurer la pollinisation des cultures. Une pratique qui porte à réfléchir… 

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